Description
Huile sur médium, 2021
Retrouver son âme d’enfant, retrouver ses rêves, la Princesse est venue me rencontrer comme une enfant découvrant Sa Princesse.
Parce que l’Art a donné un Sens à ma Vie, je cherche inlassablement à donner un Sens à ma peinture. L’Humain est au Cœur de ma Vie. Parler de l’Homme dans son Histoire, creuser ses fragilités d’une manière obsessionnelle, chercher des visages jusqu’à les sublimer. Aujourd’hui en 2022, après les différents confinements, je choisis de vous présenter mon nouveau travail que j’intitulerai « Le Conte » commencé il y a deux ans. Ma petite fille Liv était alors en classe de CM2. Son maître d’école avait donné un devoir sujet libre en français à faire à la maison. Nous sommes en début de confinement ; elle m’en parle et souhaite le travailler avec moi. Nous avons passé de longues heures à parler, à écrire : « L’histoire d’une petite fille abandonnée, élevée par sa grand-mère, et qui voulait retrouver ses parents. Ce fut pour moi un enchantement. Revenue dans mon atelier, je me surprends tout doucement à chercher des visages, à les faire vivre. Jusque-là, je n’avais jamais évoqué de personnages dans mon travail. Retrouver son âme d’enfant, retrouver ses rêves et ainsi pouvoir enchanter celle, celui, ceux qui regardent ma peinture.
Prix du Département de la Haute-Marne
Vit à FAINS-LES-SOURCES
Je suis née en Haute-Marne en 1952. Aujourd’hui je vis et travaille à Fains-les-Sources, Meuse. Je suis adhérente à la Maison des Artistes et URSSAF, aujourd’hui.
Je travaille la peinture depuis plus de vingt ans. Je suis une autodidacte.
Petite fille, j’habite une grande maison et pourtant je grandis « dans la cuisine » entre ma mère et ma grand-mère Alice (la mère de mon père). Dès mon plus jeune âge, je me passionne pour la fabrication des plats, en les imaginant, en les inventant. J’aime malaxer, confectionner la pâte à tarte ; les volailles, je les vide, les découpe, avec un immense plaisir. En fait, j’adore travailler et créer la matière de mes mains. Ma grand-mère Alice m’offre chaque dimanche le cinéma. Ce sont des moments importants et précieux qui construisent mon imaginaire, ma créativité. À quarante ans, au sein du lycée où je travaille au Service Intendance, je rencontre le professeur d’arts plastiques, Serge Besrechel. Une rencontre majeure qui va bouleverser ma vie personnelle et privée.
Une autre rencontre majeure : je participe en 2002 à une formation – « Du spirituel dans l’Art » - à Vence auprès d’un peintre de renom, André Gence, dans le couvent qui annexe la chapelle Matisse. Des jours d’angoisse, sans aucun avis, aucun regard apparent…pour m’entendre dire le dernier jour : « Tu as tout compris ; vas-y ».
À mon retour, remplie de confiance, je me mets à travailler sans relâche dans une petite pièce de mon appartement à même le sol, avec pour outils mes mains, mes doigts, mes spatules en métal et en silicone. Je retrouve mes gestes d’enfant, comme la petite fille dans la cuisine avec sa grand-mère : avec mes doigts, je malaxe, je griffe avec mes ongles, je couche la matière, je cherche les couleurs, je cherche les formes, je cherche le sens. Je comprends à ce moment-là que rien ne peut plus m’arrêter, j’ai besoin de peindre. J’ai besoin de m’exprimer. Peindre me rend heureuse ! J’ai besoin de dire. D’ailleurs, très vite mes enfants m’incitent à montrer mon travail et me préparent une première exposition à Reims en 2002. Cette expérience est un succès et sera à l’origine de nombreuses invitations dans des galeries, salons, biennales en France et à l’étranger (Chine, par exemple).
